Série de cours sur la prière (Salāt) – الصلاة – :

Cours n°19

Les conditions de validité de la prière (suite).

4- Couvrir la nudité – Al-‘Awra – ( العورة).

La preuve est cette Parole du Très Haut :

« يَٰبَنِىٓ ءَادَمَ خُذُوا۟ زِينَتَكُمْ عِندَ كُلِّ مَسْجِدٍ »

« O enfants d’Adam, dans chaque lieu de Salât portez votre parure (vos habits). »

Sourate Al-A’raaf (07), verset 31.

C’est-à-dire cachez vos nudités. Ils faisaient le Tawāf autour de la Maison sacrée (durant la période antéislamique) tout nu !

Et aussi à cause de la Parole du prophète ﷺ :

« Allah n’accepte pas la prière d’une femme pubère sans un khimar (*) ».

Sahîh Sounan Ibn Mādja, hadith n°534.

(*) NDT : Le khimar est la partie du voile de la femme qui cache sa tête, son cou et descend sur sa poitrine.

La nudité de l’homme est la partie comprise entre le nombril et les genoux. Tel que cela ressort dans le hadith de ‘Amr Ibn Chou’ayb, d’après son père, d’après son grand-père :

« Ce qui est compris entre le nombril et les genoux est nudité ».

Al-Irwā’, hadith n°271.

D’après Djar-had Al-Aslamî : Le Messager d’Allah ﷺ passait alors que j’avais porté un costume ( بردة ) et ma cuisse était découverte, il dit :

« Ferme ta cuisse car la cuisse est nudité »

Al-Irwā’, hadith n°269

Lorsque l’homme prie avec un izar (إزار) (*) qui cache la partie comprise entre son nombril et son genou, il en sera récompensé, sauf que le prophète ﷺ a dit :

« Qu’aucun d’entre vous ne prie avec un seul vêtement, alors qu’il n’y a rien sur son épaule ».

Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°359 et Sahîh Mouslim, hadith n°516.

(*) NDT : Le izar (pagne), est le vêtement qui couvre la partie basse du corps.

Concernant la femme, tout son corps est nudité (‘awra), exception faite de son visage et ses mains dans la prière.

La preuve est la parole du prophète ﷺ : « La femme est ‘awra ».

Sahîh Al-Djāmi’, hadith n°6690.

Et aussi sa parole :

« Allah n’accepte pas la prière d’une femme pubère sans un khimar ».

hadith déjà cité.

Al-Wadjîz fî fiq-his-sunna wal-Kitābil-‘Azîz du Chaykh ‘Abdoul’Azîm Ibn Badawî, p.100 et 101.