LES DROITS DU MARI SUR SON ÉPOUSE

COURS N°8 :

DOUZIÈME DROIT

Parmi les droits de l’homme sur sa femme figure le fait qu’elle ne doit pas refuser lorsque son mari à besoin d’elle pour les rapports intimes. La preuve est la parole du prophète ﷺ :

« Lorsqu’un homme invite sa femme à rejoindre sa couche, qu’elle se refuse à lui et qu’il passe ainsi la nuit en étant en colère contre elle, les Anges la maudissent jusqu’au matin. »

Sahih Al-Boukhari, hadith n°5194

Il a dit aussi : « Lorsque l’homme appelle sa femme pour assouvir son désir, qu’elle parte même si elle est au four. »

Sahih Al-Jāmi’, hadith n°534

TREIZIÈME DROIT

Parmi les droits du mari sur sa femme figure le fait qu’elle ne doit pas divulguer ses secrets et les secrets de sa maison. Et ce qui est très grave et que certaines femmes négligent est le fait de divulguer les secrets du lit et la manière dont le couple y procède. Le prophète ﷺ a interdit cela. D’après Asmā Bint Yazîd puisse Allah l’agréer, a dit qu’elle était chez le prophète ﷺ alors que des hommes et des femmes étaient assis. Il a dit : « Il se peut qu’un homme dise ce qu’elle a fait avec sa femme, il se peut aussi qu’une femme dise ce qu’elle a fait avec son mari. » Les gens ont gardé le silence. Alors j’ai dit : Par Allah ô Messager d’Allah ﷺ, elles le font et ils le font. Il a dit : « Ne le faites pas, car cela est comparable à un diable qui a rencontré une diablesse sur une voie puis s’est mis à faire le rapport sexuel avec elle pendant que les gens les regardent. »

Ādāb Zifāf, n°72 et Ahmad 16/223/237

QUATORZIÈME DROIT

Parmi les droits du mari sur sa femme figure le fait qu’elle s’attache à lui et préserve la vie conjugale. Elle ne doit pas demander le divorce sans une raison valable. D’après Thawbāne puisse Allah l’agréer, le prophète ﷺ a dit : « Aucune femme ne demande divorce à son mari sans une cause valable sans que l’odeur du paradis ne lui soit interdite. »

Al-Irwā, hadith n°2035.

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Voici les droits de l’homme sur sa femme, celle qui veut le bonheur dans sa vie conjugale, et la félicite dans l’au-delà, qu’elle s’efforce de respecter les droits de son mari sur elle.

Al-Wadjîz fî fiqhis-Sunna wa A-kitāb Al-‘Azîz du Shaykh ‘Abd Al-‘Adhîm ibn Badawî, p.363 et 364.