Série de cours sur le mois de Ramadan.
Cours n°8
Les règles de bienséance du jeûne !
Il est recommandé au jeûneur d’observer les règles de bienséance suivantes :
1- Prendre le repas à la fin de la nuit (As-souhoūr) :
D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Prenez votre souhoūr (*) car il y a dans le souhoūr une bénédiction. »
Sahîh Al-Boukhārî 4/139/1923
(*) Repas de fin de nuit.
Le souhoūr se concrétise ne serait-ce qu’avec une gorgée d’eau.
La preuve est le hadith d’Abdallah ibn ‘Amr qui dit que le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Prenez votre repas de fin de nuit, ne serait ce qu’avec une gorgée d’eau ».
Sahîh Al-Djāmi’, hadith n°2945.
Il est recommandé de retarder le souhoūr.
D’après Anas, Zeyd Ibn Sābit (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Nous avions pris le souhoūr avec le prophète ﷺ puis, nous nous sommes levés pour la prière. J’ai demandé: “Combien de temps s’est écoulé entre l’appel à la prière et le souhoūr ? ” Il dit : “Le temps nécessaire pour réciter cinquante versets. »
Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°1921
Lorsqu’on entend l’appel à la prière et qu’on a sa nourriture ou sa boisson dans la main, on doit la manger ou la boire.
D’après Aboū Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Lorsque l’un de vous entend l’appel à la prière et que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose pas jusqu’à ce qu’il y finisse ce dont il a besoin »
Sahîh Al-Djāmi’, hadith n°607
2- S’abstenir des futilités, des actes d’indécence ou autres comportements semblables incompatibles avec le jeûne.
D’après Aboū Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Le jour où l’un de vous jeûne, qu’il ne commette pas d’acte d’indécence, qu’il ne vocifère pas, qu’il ne commette pas d’acte d’ignorance et si quelqu’un vienne à l’insulter ou à le combattre, qu’il dise : “Je jeûne.” »
Sahîh Al-Boukhārî, une partie du hadith n°1904
D’après Aboū Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Celui qui ne renonce pas à dire des mensonges, ni à les mettre en pratique, Allah n’a nul besoin qu’il se prive de boire ou de manger ».
Sahîh Al-Boukhārî 4/116/1903.
Al-Wadjîz fî fiq-his-sunna wal-Kitābil-‘Azîz du Chaykh ‘Abdoul’Azîm Ben Badawî, p.239, 240.
➡️ À suivre…
