Cours n°11.
Les jeûnes surérogatoires :
Le messager d’Allah ﷺ a incité à jeûner durant ces jours :
1-Le jeûne de six (06) jours du mois de Chaw-wāl.
D’après Aboū Ayyoūb Al-Ansārî (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit :
« Celui qui jeûne Ramadān puis, le fait suivre de six jours de Chaw-wāl, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année. »
Sahîh Mouslim, hadith n°1164.
2 et 3 – le jeûne du jour d’Arafat pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, du jour d’Āchoûrā et d’un jour avant le jour d’Āchoûrā.
Aboū Qatada (qu’Allah l’agrée) a dit :
« le prophète ﷺ a été interrogé sur le jeûne du jour d’Arafat. Il répondit :
« Il expie les pêchés de l’année précédente et de l’année en cours ».
Et il a été interrogé sur le jeûne du jour d’Āchoûrā. Il répondit :
« Il expie les pêchés de l’année précédente. »
Sahîh Mouslim, hadith n°1162
D’après Oum Al-Fadl Bint Al-Hārith :
« Les gens ont douté auprès d’elle le jour d’Arafat au sujet du jeûne du message d’Allah ﷺ. Certains ont dit : il jeûne. Et d’autres ont dit : il ne jeûne pas. Je lui ai donc envoyé un récipient contenant du lait alors qu’il était arrêté sur son chameau sur Arafat. Il le bût . »
Sahîh Mouslim, hadith n°1123
Aboū Gatafāne ibn Tarîf Al-Mourriy a dit :
« J’ai entendu Abdallah Ibn Abbās (qu’Allah l’agrée) dire que lorsque le messager d’Allah ﷺ a jeuné le jour d’Āchoûrā et ordonné qu’on le jeûne, ils ont dit : Ô messager d’Allah, c’est un jour d’une grande importance chez les juifs et les chrétiens. Alors, le messager d’Allah ﷺ a dit: « l’année prochaine, nous jeûnerons le neuvième jour Inchā Allah. » Ibn Abbās a dit : le messager d’Allah ﷺ est décédé avant l’année qui devait suivre.»
Sahîh Mouslim, hadith n°1134.
4-Jeûner beaucoup durant le mois de mouharram.
D’après Aboū Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le messager d’Allah ﷺ a dit:
« Le meilleur jeûne après celui de Ramadān est le jeûne du mois d’Allah, Al-mouharram. Et la meilleure prière après la prière obligatoire est la prière de nuit. »
Sahîh Mouslim, hadith n°1163.
Al-Wadjîz fî fiq-his-sunna wal-Kitābil-‘Azîz du Chaykh ‘Abdoul’Azîm Ben Badawî, p.243, 244.
À suivre