Série de cours sur le mois de Ramadān

Cours n°13 :

Les jours où il est interdit d’effectuer des jeûnes surérogatoires !

Les jours des deux fêtes.

Aboū Oubeyd Mawlā ibn Azhar a dit :

« J’ai assisté la fête avec Oumar ibn Khatāb (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Ce sont deux jours dans lesquels le prophète ﷺ nous a interdit de jeûner : le jour où vous rompez vos jeûnes et l’autre est le jour où vous mangez de vos bêtes sacrifiées. »

Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°1990

2- Les jours du tachrîk (les trois jours qui suivent la fête de adha -tabaski-).

[… ]

Aïcha et ‘Umar (qu’Allah les agrée) ont dit :

« Il n’a été autorisé de jeûner les jours de tachrîk qu’à celui qui n’a pas trouvé de bête à sacrifier ».

Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°1997

3- Le jour du vendredi seul.

Abou Hourayrah (qu’Allah l’agrée) a dit :

« J’ai entendu le prophète ﷺ dire: « que l’un d’entre vous ne jeûne pas le vendredi sauf, s’il jeûne un jour avant ou un jour après. »

Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°1985

4- Le jour du samedi seul.

D’après Abdoullāh ibn Bousr As-soulamî, selon sa sœur -As-sammā- , le prophète ﷺ a dit :

« Ne jeûnez le jour du samedi que lorsque c’est un jour de jeûne obligatoire. Si l’un d’entre vous ne trouve que l’écorce d’un raisin ou une branche (coupée) d’un arbre, qu’il la mâche. »

Sahîh Aboū Dāwoud, hadith n°2116

[ NDT : Cette interdiction concerne le fait de jeûner le samedi seul et à le spécifier pour le jeûne.  Quant à joindre le jeûne du samedi à un autre jour, il n’y a pas de mal.

La preuve de cela est la parole du prophète ﷺ adressée à la mère des croyants Djouweyriya (qu’Allah l’agrée), lorsque le prophète ﷺ est entré chez elle le vendredi alors qu’elle jeûnait et lui a dit :

« As-tu jeuné hier ?  Elle a répondu : Non. Il dit : As-tu l’intention de jeûner demain ? Elle a répondu : Non. Il dit alors : romps ton jeûne. »

Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°1986.

Kitāb Al-Fiqh Al-Mouyyassar Fî Dhaw-il-Kitāb Wa As-Sunna du Nakhba mine Al-‘Oulamā’, p.165 ]

Al-Wadjîz fî fiq-his-sunna wal-Kitābil-‘Azîz du Chaykh ‘Abdoul’Azîm Ben Badawî, p.245 et 246.

À suivre…