Règle n°1
Chaykh ‘Abdourrahmān Ben Nāsir As-Sa’dî, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« Celui qui emprunte un chemin, œuvre, entre par ses portes et, (emprunte) le chemin qui y mène, réussira certainement. C’est comme le Très Haut l’a dit :
« وَأْتُوا۟ ٱلْبُيُوتَ مِنْ أَبْوَٰبِهَا »
« Entrez donc dans les maisons par leurs portes ».
Sourate Al-Baqara (02), verset 189.
Sache qu’Allah a révélé ce noble Coran en guise de guidance et de droiture pour les créatures. Il guide, à chaque moment et à chaque époque, vers les affaires les plus droites et les plus justes.
« إِنَّ هَٰذَا ٱلْقُرْءَانَ يَهْدِى لِلَّتِى هِىَ أَقْوَمُ »
« Certes, ce Coran guide vers ce qu’il y a de plus droit »
Sourate Al-Isrā (17), verset 9.
Il incombe aux gens de recevoir le sens de la Parole d’Allah comme l’ont reçu les compagnons, qu’Allah les agréé ».
Chaykh Abdourrazzāk ibn Abdoul Mouhsine Al-Badr commente :
« le Chaykh, qu’Allah lui fasse miséricorde, a fait remarquer que ce qui est profitable pour le serviteur dans ce domaine est d’y entrer par sa porte. Et la porte qui regorge le plus d’espoir et la plus profitable est le chemin emprunté par les compagnons, qu’Allah les agréé. La méthode bénie qu’ils appliquaient. C’est pour cette raison que le Chaykh a commencé ce livre en faisant attaché les gens à la voie des compagnons, qu’Allah les agrée. Leur méthode pour la compréhension du Coran, leur attention envers le Coran, et aussi leur voie pour l’exégèse du noble Coran et sa mise en pratique. Cela est la porte bénie, sur laquelle, il incombe à chaque musulman d’y être. C’est pour cette raison que l’imām Mālik, رحمه الله, a dit :
« Les derniers de cette communauté ne seront jamais reformés, que par ce qui a reformé les premiers ».
Il a aussi été dit :
« Celui qui est sur la trace, est sur la voie ».
C’est-à-dire que celui qui est sur la trace des compagnons et ceux qui les ont suivi dans le bien, est sur le droit chemin, la voie droite par laquelle on atteint l’agrément d’Allah, le très Haut.
…
Le chemin des compagnons (vis-à-vis du Coran) est que : « lorsqu’ils récitaient dix (10) versets, moins que cela, ou plus, ils ne les dépassaient pas jusqu’à connaître ce que ces versets indiquent comme foi, science et œuvre ».
Char-hu Al-Qawā-id Al-Hisāne Al-Mouta-‘al-liqa bitafsîr Al-Qur-ān, du Chaykh ‘Abdourrahmān Ibn Nāsir As-Sa’dî, avec les commentaires du Chaykh Abdourrazzāk ibn Abdoul Mouhsine Al-Badr, p. 7 et 6
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Nous devons donc agir comme les compagnons, qu’Allah les agrée, comprendre le Coran comme ils l’ont compris, et le mettre en pratique à la manière dont ils l’ont mis en pratique.
Cela parce qu’ils sont les meilleurs des gens, les meilleurs de cette communauté :
D’après ‘Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit :
« Les meilleurs des gens sont ceux de ma génération puis, ceux qui leur ont succédé puis, ceux qui leur ont succédé ».
Sahîh Al-Boukhārî, hadith n°2652 et Sahîh Mouslim, hadith n°2533.
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : خير النّاس قرني ثمّ الذين يلونهم ثمّ الذين يلونهم
رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٥٢ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٣٣
Ils ont vécu avec le prophète ﷺ, ils ont vécu la révélation, ont vu le prophète ﷺ mettre en pratique le Coran. Personne parmi nous, ne peut comprendre le Coran mieux qu’eux !